Les Agrémens
Jennifer Borghi: mezzo-soprano
Guy Van Waas: direction
LES AGRÉMENS
Rémy Baudet: concertmeister
Jivka Kaltcheva, Catherine Ambach, Vojtech Semerad, Birgit Goris, Michiyo Kondo: violin I Makoto Akatsu, Ingrid Bourgeois, Peter Van Boxelaere, Katalin Hrivnak, Justin Glorieux: violin II Hajo Bäss, Benoît Douchy, Luc Gysbregts, Brigitte de Callatay: viola Bernard Woltèche, Michel Boulanger, Angélique Charbonnel, Herlinde Verheyden: violoncello Eric Mathot, Julie Stalder: double bass
Jan de Winne, Jan Van den Borre: flute Ofer Frenkel, Stefaan Verdegem, Elisabeth Schollaert: oboe
Diego Montes, Jean-Philippe Poncin: clarinet Alain Derijckere, Jean-François Carlier: bassoon
Jean-Pierre Dassonville, Bart Cypers, Mark de Merlier, Frank Clarysse: horn
Susan Williams, Femke Lunter: trumpet
Harry Ries, Bram Peeters, Uwe Hasse: trombone
Johannes Terpstra: timpani
Entre post-classicisme et préromantisme, cette musique française (ou, du moins, parisienne, nombre de compositeurs n’étant pas Français natifs mais ayant longuement travaillé à Paris) des années 1775 et 1830 a longtemps été négligée, si ce n’est quelques rares ouvrages lyriques de Gluck et, plus récemment, de Rameau. Mais Hérold, Méhul, Kreutzer, Salieri, Lemoyne ou Johann Christian Bach, qu’en joue-t-on encore de nos jours ? Alors sachons gré à l’ensemble Les Agrémens, basé à Namur en Belgique et spécialisé dans les répertoires baroque et classiques sur instruments d’époque, de nous dévoiler tout un pan de ces répertoires de grande qualité, joués avec passion et sincérité par l’ensemble qui, pour les arias, accompagne la mezzo-soprano italo-états-unienne Jennifer Borghi, une habituée des scènes italiennes, allemandes et françaises et dont l’implication dans le domaine de l’opéra français est des plus remarquables. L’enregistrement est couronné par la seconde symphonie de Louis-Ferdinand Hérold, un chef-d’œuvre méconnu de 1815, à découvrir sans tarder. © SM/Qobuz