Au bout du golfe de Finlande, là où la Mer Baltique se referme à l’Est, dressée sur le delta de la Neva, trône Saint-Pétersbourg. Fenêtre sur l’Europe, Saint-Pétersbourg est le berceau de compositeurs qui ont dessiné une image musicale puissante de la Russie.
Igor Stravinski (1882-1971) naît à Oranienbaum à 30 km de Saint-Pétersbourg. Son Sacre du Printemps (1913) puise sa prodigieuse énergie dans sa Russie ancestrale et ses rudes contrées baltiques.
Né à Saint-Pétersbourg dans l’Empire russe et mort à Moscou en URSS, Dimitri Chostakovitch (1906-1975) compose son Concertino pour deux pianos peu après la mort de Staline. 
Casse-Noisette est tout en féérie, lumières de l’enfance et des jouets.  Pétersbourgeois célèbre, Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893) reste l’un des compositeurs les plus populaires aujourd’hui.
Compositeur et chimiste de Saint-Pétersbourg, Alexandre Borodine (1833-1887) connaît la postérité grâce à son opéra Le prince Igor, dans le lequel on trouve les célèbres Danses polovtsiennes, musique à la fois lyrique et spectaculaire qui s’achève dans un tourbillon dansé.
 
Double duo, les pianistes et les percussionnistes rivalisent de puissance et de virtuosité à travers de grandes œuvres orchestrales réinventées.  Ils s’affrontent en finesse ou tintamarre, dans une poésie audacieuse en échange de couleurs.

Duo Solot, Stéphanie Salmin et Pierre Solot, deux pianos
Max Charue et Julien Mairesse, percussions