MONTEVERDI-PIAZZOLLA
Leonardo García Alarcón, direction artistique et musicale, épinette, orgue et piano
Mariana Flores, soprano
Diego Valentín Flores, ténor
Girolamo Bottiglieri, violon baroque, violon, violon
Doron Sherwin, cornet
Ronald Martin Alonso, viole de Gambe
Romain Lecuyer, contrebasse
William Sabatier, bandonéon
Quito Gato, luth, guitare électrique, arrangements Piazzolla
DEPUIS 2009. LE PREMIER GRAND SUCCÈS DE CAPPELLA MEDITERRANEA
LA RENCONTRE DU BAROQUE ITALIEN ET DU TANGO ARGENTIN
A 350 ANS DE DISTANCE, DEUX COMPOSITEURS QUI ONT BOULEVERSÉ LEUR ÉPOQUE MUSICALE SE REJOIGNENT PAR L’AUDACE ET LA MERVEILLEUSE FANTAISIE BAROQUE DE LEONARDO GARCÍA ALARCÓN, POUR NOUS ÉMOUVOIR DURABLEMENT.
Ceux qui s’étonneraient de voir réunis Monteverdi et Piazzolla oublient sans doute ceci : avec trois millions de descendants d’Italiens parmi ses habitants, Buenos Aires est sans conteste la plus grande ville italienne du monde - notre chef ne s’appelle pas Leonardo par hasard - . Une histoire entamée à la fin du XVIIIe siècle, qui aura vu des générations de travailleurs émigrer en Argentine, amenant avec eux leurs chansons et leur nostalgie particulière du pays perdu. Amours, trahisons, fatalités… Les passions se répondent et se prolongent à travers les époques. Comme l’opéra naissant, le tango qui voit le jour à la fin du XIXe siècle s’empare des émotions premières.
Cappella Mediterranea a construit un concert-spectacle au sein duquel les airs les plus célèbres de Piazzolla (Milonga del Angel, Michelangelo 70, Chiquilín de Bachín…) se mêlent aux madrigaux de Monteverdi (Il Ritorno d’Ulisse in patria, Il Vespro della beata Vergine…). Sur scène, un musicien glisse du clavecin au piano, de la viole de gambe à la contrebasse ; un joueur de théorbe cède la place au bandonéoniste, tandis qu’une fabuleuse soprano quitte le plateau au profit d’un authentique chanteur de tango.