Mahler, Symphonie no 2 Résurrection
Immense. 120 musiciens et choristes.
Un orchestre immense, un chœur à quatre voix, deux solistes et des instruments en coulisse… Mahler n’a pas lésiné sur l’ampleur des effectifs, à la mesure de l’étendue de son message. Sa Deuxième Symphonie fait entendre que la mort n’est rien, que l’homme peut surpasser sa condition de simple mortel. De la sombre marche funèbre initiale, arrachée aux entrailles de la terre, à l’apothéose finale, cette « Résurrection » (créée en à Berlin, en 1895) transporte au firmament de la musique post-romantique. Gergely Madaras renoue avec les orages mahlériens et prend le relais du compositeur qui était venu présenter l’œuvre en Belgique, à Liège, le 22 janvier 1899, dirigeant pour la première fois sa musique en dehors des territoires germaniques.
Gustav Mahler (1860-1911)
Symphonie no 2 en ut mineur « Résurrection »
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120 musicians and choristers.
An immense orchestra, a four-part choir, two soloists, and offstage instruments... Mahler did not hold back in terms of scale, matching the vastness of his message. His Second Symphony proclaims that death is nothing, that man can transcend his condition as a mere mortal. From the somber opening funeral march, drawn from the very depths of the earth, to the final apotheosis, this Resurrection (premiered in Berlin in 1895) transports us to the heights of post-Romantic music. Gergely Madaras reconnects with Mahlerian storms, following in the footsteps of the composer who came to present the work in Belgium, in Liège, on January 22, 1899, conducting his music outside of German-speaking territories for the first time.
Gustav Mahler (1860–1911)
Symphony No. 2 in C minor, "Resurrection"