Bach, Magnificat
On peut trouver bizarre que Bach ait si peu écrit pour ensemble instrumental, même si l’on pense que de nombreuses partitions ont été détruites par un incendie. Moins connue que ses trois soeurs, la Quatrième Suite est tout aussi légère et enjouée ; son finale est la seule «Réjouissance» écrite par Bach.
Lorsque Mozart donna la première audition de son dernier concerto pour piano la dernière année de sa vie – il n’avait que trente-cinq ans. La tonalité de si bémol majeur était pour lui la plus ensoleillée, la plus insouciante, comme cette partition pleine d’énergie et de contrastes.
En seconde partie, Ton Koopman retourne à Bach, dont il est l’un des plus grands interprètes. Du Magnificat («Mon âme magnifie le seigneur»), que Bach composa en 1723 pour son premier Noël à Leipzig, il dirige la version révisée, dépourvue de références directes à la Nativité. Cette pièce, l’une des rares de Bach en latin, est à la fois grandiose et exubérante, mélange de choeurs puissants et d’airs touchants. Le Gloria final reprend habilement le thème du tout-début sur les mots «Sicut erat in principio» (comme il était au commencement).
En complicité avec le Festival d’Ambronay / Centre culturel de rencontre d’Ambronay.
Programme
Johann Sebastian Bach Suite pour orchestre n° 4, en ré majeur, BWV1069 — 20 min
Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour piano n° 27, en si bémol majeur, KV 595 — 27 min
Johann Sebastian Bach Magnificat, BWV 243 — 33 min
interprètes
- Chœur de chambre de Namur
- Ton Koopman, direction
- Richard Goode, piano
- Monika Eder, soprano
- Bogna Bartosz, mezzo-soprano
- Tilman Lichdi, ténor
- Klaus Mertens, baryton-basse