La Mort d'Abel (1810) — à mi-chemin entre l'opéra et l'oratorio — met en scène de manière spectaculaire l'assassinat d'Abel par son frère Caïn, rongé de jalousie. Rodolphe Kreutzer y déploie le grand art de la tragédie lyrique imaginé par Gluck mais ajoute une touche personnelle qui fait de lui bien plus que le simple violoniste dédicataire de la Sonate à Kreutzer de Beethoven. Ensemble de référence en Belgique et dans les pays du Nord, Les Agrémens et le Chœur de chambre de Namur explorent depuis longtemps les répertoires rares avec enthousiasme, créativité et exigence. Secondé par la jeune génération de chanteurs francophones (notamment le ténor Sébastien Droy et le baryton Jean-Sébastien Bou), le chef Guy Van Waas s'aventure avec succès dans une musique dont personne avant lui n'avait imaginé la qualité.
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